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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 06:50

 

 

 

à tous 

 

 

 

Fête du Saint Nom de Jésus

 

 


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c7/Montmorency_(Val-d%E2%80%99Oise)_Saint-Martin120119.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Il y a deux ans, je ne connaissais pas Agostino Steffani (1654-1728). Je ne connaissais pas non plus l’auteur de romans policiers Donna Leon ni le Commissaire Brunetti, d’ailleurs . Quel rapport me direz-vous ? Eh bien, vous allez tout savoir .


 

En fait c’est Cecilia Bartoli qui est à l’origine de la redécouverte de ce compositeur vénitien (de la Vénétie, pas de Venise, vous voyez la nuance ). Comme Don Agostino (car il était prêtre) a mené une vie plutôt mystérieuse, menant des missions diplomatiques plus ou moins secrètes, la cantatrice demanda à Donna Leon d’écrire un roman policier mettant en scène Agostino Steffani. Ce roman serait publié en même temps que le CD consacré à Steffani que Bartoli préparait à ce moment-là *. Donna Leon accepta. Je ne vais pas vous raconter l’intrigue des « Joyaux du Paradis », mais je vous en recommande la lecture (pas de commissaire Brunetti à l’horizon, dans ce livre, je le précise). C’est donc ainsi que j’ai découvert et le compositeur et l’auteur de romans policiers. Pour mon plus grand plaisir dans les deux cas .

 

Agostino Steffani est donc un compositeur italien de la deuxième moitié du XVIIe siècle ayant été fortement influencé par la musique allemande de l’époque. Il a passé en effet une grande partie de sa vie dans les états allemands, principalement à la cour du Prince-Electeur de Hanovre. Il est surtout connu pour les opéras et les nombreux duos qu’il a composés. Mais on lui connaît également des pièces religieuses, tel que ce « Laudate Pueri Dominum  » pour 9 voix, datant de 1673 (Antonio Vivaldi n’était pas encore né , Bach non plus) que je vous propose aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 


 

 

 

Madame Zouave

 


* : Belle opération de marketing, isnt'it? 


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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 06:50

 

 

à tous

 

 

 

Très bon anniversaire cher Archange


 

http://image-image.linternaute.com/image/600/1644851798/63478120.jpg

 

 

 

 

et avec un jour d’avance,

 

je vous souhaite un bon anniversaire

très chère Madame la Comptesse

 

http://image-image.linternaute.com/image/450/2065425746/62992993.jpg

 

 

Gros bisous à tous les deux

 

 

 

 

 

Eh bien oui, cher chef, aujourd'hui c'est Bach , Jean Sébastien pour être plus précise


 

Pour ce dimanche dans l’octave de Noël, écoutons une cantate composée spécifiquement pour ce dimanche-là. Elle fut chantée pour la première fois à Leipzig le 30 décembre 1725.

 

Gottlob! nun geht das Jahr zu Ende

Dieu soit loué ! Voilà que l’année se termine

(BWV 28)

 

  1. Aria (Soprano): Gottlob! nun geht das Jahr zu Ende
  2. Choeur: Nun lob, mein Seel, den Herren
  3. Recitativo ed Arioso (Basse): So spricht der Herr: Es soll mir eine
  4. Recitativo (Tenor): Gott ist ein Quell, wo lauter Güte fleußt
  5. Aria Duetto (Alto, Tenor): Gott hat uns im herigen Jahre gesegnet
  6. Choeur: All solch dein Güt wir preisen

 

La partie soprano est chantée non par une femme, mais par le soprano soliste des Petits  Chanteurs de Vienne.


 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 


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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 06:50

 

 

 

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 http://ekladata.com/6GGlk8wcadnP8Zbsg_vkS6GaavI.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi dernier, c’était le 357e anniversaire de la naissance de Michel-Richard Delalande. Alors, histoire de célébrer cet anniversaire et comme nous approchons de Noël, j’ai choisi de vous faire découvrir aujourd’hui les « Simphonies des Noëls ». Pour Delalande, le mot simphonie (orthographe de l’époque) signifiait simplement « ensemble instrumental ».

 

Ces « simphonies » (au nombre de 4) se trouvent dans un recueil de manuscrits, daté de 1736, soit 10 ans après sa mort. On ignore donc la date exacte de leur composition.

 

Sur ce manuscrit, elles portent en sous-titre la mention suivante : « qui se jouaient dans la chapelle du Roy Louis XIV la nuit de Noël, au château de Versailles. On jouait plus ou moins de ces Noëls, suivant le temps qui se trouvait depuis la fin des matines jusqu’à l’heure de minuit »

 

 

Voici donc un extrait de la Simphonie des Noëls N°2. Attention, musique absolument remarquable !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 


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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 06:54

 

 

 

 

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http://mydailyartdisplay.files.wordpress.com/2011/05/the-appearance-of-christ-before-the-people-by-alexander-ivanov.jpg?w=640&h=444

 

 

 

 

 

Jouons aujourd’hui au petit jeu des comparaisons.

 

L’un sinon le plus grand librettiste d’opéras du XVIIIe siècle fut Pietro Trapassi, dit Pietro Metastasio (son nom transposé en grec par son mécène), appelé Métastase en français, ce qui n’est pas des plus heureux . Entre autres livrets, il écrivit un « Artaserse » qui fut utilisé par plus de 100 compositeurs , les plus connus étant Leonardo Vinci (en 1730), Johann Adolf Hasse (en 1730 aussi), Cristoph Gluck (en 1741), Baldassare Galuppi (en 1749) et ……Johann Cristian Bach, vous savez, le petit dernier de Jean Sébastien, en 1761.

 

Juste pour la petite histoire, le livret de l'opéra « Siroe » , composé par Hasse, dont je vous ai parlé récemment, est également de Metastasio.

 

 

L’« Artaserse  » de Johann Cristian Bach (1735-1782) fut créé à Turin en 1760. Le tout premier, celui de Leonardo Vinci, sur le même livret donc, avait été créé à Rome en 1730, soit 30 ans plus tôt. Lorsqu’on écoute les deux versions musicales du même texte, on découvre tout de suite la différence des styles. Vinci est un compositeur de musique baroque, version napolitaine. JC Bach est déjà un pré-classique et parfois on a l’impression d’entendre du Mozart. Mais que l’on ne s'y trompe pas, en 1760, Mozart avait 4 ans ! Celui qui a influencé l’autre, c’est Johann Cristian Bach qui, à Londres, fit découvrir au très jeune Mozart la symphonie, l’opéra italien et le pianoforte nouvellement inventé. Mozart se lia d'amitié avec JC Bach, bien que ce dernier fût son aîné de 21 ans.

 

Voici le texte de l’aria que j’ai choisie de vous faire entendre aujourd’hui :

 

Vo solcando un mar crudele

Senza vele,

E senza sarte:

Freme l’onda, il ciel s’imbruna

Cresce il vento, e manca l’arte;

E il voler della fortuna

Son costretto a seguitar.


Infelice! in questo stato

Son da tutti abbandonato:

Meco sola e l’innocenza,

Chi mi porta a naufragar.

 

Maintenant, place à la version de Jean Chrétien Bach chantée par Philippe Jaroussky :

 

 

 

 

 

 


 

 

Et pour comparaison, je vous propose de ré-écouter (je vous l’avais déjà proposée il y a quelques mois) la même aria, cette fois sur la musique de Leonardo Vinci, chantée par Franco Fagioli que nous aurons le plaisir d'entendre en juin prochain dans un autre opéra du même Vinci .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 


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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 06:50

 

 

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http://idata.over-blog.com/0/16/48/69/noel/deux-bougies-3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

L’été dernier, j’ai assisté avec des amis à un merveilleux concert de musique baroque où j’ai entendu un violoncelle « d’amour ». C’est le nom que l’on donne à ces instruments à double jeu de cordes dont je vous ai déjà parlé. Je rappelle que  les premières cordes, en boyau, sont frottées  et que les secondes, métalliques, entrent en résonance avec les premières et donnent ce son si harmonieux qu’on appelle « effet cathédrale ». J’ai choisi pour aujourd’hui une pièce pour viole d’amour de Marin Marais (1656-1728), « La Rêveuse ». L’interprète en est Philippe Foulon que j’ai justement eu le très grand plaisir d’entendre lors du concert dont je vous parlais au début de cet article.


 

Marin Marais, joueur de viole et compositeur, fut élève de Monsieur de Sainte Colombe. Il fit partie de «  l’Académie Royale de Musique » dont Lully était le fondateur et directeur, ainsi que de la « Musique de la Chambre du Roi [Louis XIV]». Peut-être certains d’entre vous ont vu un très beau film des années 1990 « Tous les matins du monde » qui raconte la vie romancée de ces deux grands compositeurs de musique baroque française.


 

 

 

 

 


 

 

 

 

Madame Zouave


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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:02

 

 

 

 

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http://www.loire1870.fr/visuel/im_vi/mlamp1870_vi_mos_0002.jpg

 

 

 

 

 

 

Ces temps derniers, on redécouvre des compositeurs de l’époque baroque qui furent très célèbres à leur époque et qui étaient complètement tombés dans l’oubli. Certains vont y rester et c’est heureux, mais d’autres méritent largement que l’on s’intéresse à eux. Récemment je vous ai parlé de l’italien Nicola Porpora. Aujourd’hui, je vous propose l’allemand Johann Adolf Hasse (1699-1783).

 

J’ai eu récemment le grand plaisir de voir et d’entendre l’un de ses opéras qui n’avait jamais été rejoué depuis le XVIIIe siècle,  «Siroe, Re di Persia», composé en 1733. Une petite merveille. Voici une très belle aria virtuose extraite de cet opéra :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 06:50

 

 

 

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  http://vitrail.ndoduc.com/vitraux/img14/DSCN2507.JPG

 

 

 

 

 

Hier c'était la Sainte Cécile (coucou Cécilou ) qui, faut-il le rappeler, est la patronne de tous les musiciens. En son honneur, je vous invite à écouter  aujourd'hui une très belle oeuvre sacrée de Georg Friedrich Haendel.

 

 

Comme je l'ai déjà écrit ici, Haendel partit, au tout début de sa carrière, pour l'Italie où il passa 3 ans. Bien que luthérien, il fut amené pendant son séjour à mettre en musique pour l’Eglise catholique un certain nombre de psaumes et autres textes latins. Notamment son célèbre « Dixit Dominus » que je vous ai déjà proposé.

 

Aujourd’hui j’aimerais vous faire entendre un motet que Haendel composa à Rome en 1707, probablement  pour la fête du Mont Carmel célébrée le 16 juillet. Il s’agit du «  Saevat tellus inter rigores » (HWV 240) , motet interprété pendant les Vêpres et qui exhorte les Carmes à se placer sous la protection de la Sainte Vierge. Comme tous les motets, il se termine par un très bel « Alleluia »

 

1. Saeviat tellus inter rigores
Aria, en ré majeur, pour soprano avec 2 hautbois, 2 violons, alto et basse continue

 

1a. Carmelitarum ut confirmet ordinem
récitatif, pour soprano avec basse continue

 

 

2. O nux dulcis quies serena
Aria, en la majeur, pour soprano avec 2 hautbois, 2 violons, alto et basse continue
[Adagisssimo e pianissimo]

 

3. Stelle fide
Aria, en mi mineur, pour soprano avec basse continue

 

3a. Sub tantae virginis rutela
récitatif, pour soprano avec basse continue

 

4. Alleluia
Aria, en ré majeur, pour soprano avec 2 hautbois, 2 violons, alto et basse continue

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai 2 remarques à faire à propos de la vidéo. Tout d’abord, vous pouvez passer le générique et aller directement à 0:54. Ensuite, il vaut mieux éviter de regarder la cantatrice (qui chante par ailleurs très bien), car elle se croit à l’opéra, elle n’a pas du tout conscience d’interpréter une pièce religieuse, un motet écrit pour l’Eglise et non pas pour une scène d’opéra. Ces réserves mises à part, l’interprétation est excellente (et de toute façon je n’ai pas eu vraiment le choix sur YT).

 

 

 

Madame Zouave

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 06:53

 

 

 

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http://www.chateaudefontainebleau.net/Photos/trinite.jpg

 

Chapelle de la Sainte Trinité, Château de Fontainebleau

 

 

 

 

En ce 23e dimanche après la Pentecôte, revenons  à la musique baroque française avec le « Te Deum »  de Giovanni Battista Lulli, autrement dit Jean-Baptiste Lully en bon français ,

 

 

Ce très beau Te Deum fut exécuté pour la première fois le 9 septembre 1677 à la chapelle de la Sainte Trinité du Château de Fontainebleau. Lully l’avait composé  pour célébrer le baptême de Louis, son fils aîné, dont Louis XIV était le parrain. Ce Te Deumfut le premier à  être écrit pour un aussi grand effectif. Il nécessite en effet un petit chœur avec 5 solistes et un grand chœur à 5 voix, un orchestre à cordes avec trompettes et timbales, ainsi qu’un orgue positif (petit orgue utilisé en concert).

 

Il fut ensuite fréquemment joué pour différents évènements importants pendant le règne de Louis XIV, tels que le mariage de Marie-Louise d’Orléans, nièce du roi, avec le roi d’Espagne Charles II ou bien la guérison du roi en 1686.

 

 

« Te Deum laudamus,Te Dominum confitemur.

Te aeternum Patrem, Omnis terra veneratur »

 Nous te louons, Dieu, Nous t'acclamons, Seigneur.
Père éternel, Toute la Terre te vénère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave 

 


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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 06:30

 

 

 

 

 

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http://www.lepoint.fr/images/2012/04/26/avril-560606-jpg_1260219.JPG

 


 

 

 

Nous sommes en pleine RIB à Paris, mais la Page Musicale du Dimanche est au rendez-vous . C'est sur la suggestion de Dame LR (merci LR ) que je vous propose aujourd'hui d'écouter le « Hosanna » (composé en 1848-1849) de la messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach.

 

La composition de cette messe (remarquez que Bach utilise toujours le mot « Messe » pourtant banni par les protestants) s'étala sur plus de 20 ans à partir de 1724 où il fit chanter le « Sanctus ». Il rajouta petit à petit des parties et en fait n'entendit jamais de son vivant la Messe chantée en entier. Il réutilisa, comme la plupart de ses contemporains d'ailleurs, des pièces qu'il avait composées pour d'autres œuvres et qu'il réarrangea. Seul un tiers de la Messe environ est une composition originale. Le manuscrit ne fut publié qu'en 1833, soit plus de 80 ans après sa mort, et la véritable création de la Messe en si mineur eut lieu semble-t-il en 1859 en Allemagne.

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Madame Zouave

 


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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 06:50

 

 

 

 

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Joyeux anniversaire à Dame Yvette, la maman de Mortimer

 

 

 http://i01.i.aliimg.com/photo/v0/241302181/birthday_flower_Spring_Basket.jpg

 

 

 

et

 

 

 

Très bon anniversaire à Monsieur l’abbé de Tanoüarn

 

 

 

http://img8.hostingpics.net/pics/289700.gateau_d_anniversaire.jpg


que nous aurons le plaisir de voir à Paris la semaine prochaine lors de la RIB.

 

 

 

 

 

 

 

Après Nicola Porpora il y a quelques semaines, je vous propose aujourd’hui un autre compositeur napolitain de la même époque : Leonardo Leo (1694-1744). Comme la plupart de ses contemporains en Italie, il consacra une grande partie de sa vie à la composition d’opéras, mais il nous a aussi laissé des œuvres de musique sacrée, tel ce « Salve Regina ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 


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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 06:50

 

 

 

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http://i22.servimg.com/u/f22/09/04/27/32/cristo10.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Je reviens aujourd'hui à Antonio Vivaldi, avec un autre de ses petits bijoux, une courte pièce écrite pour des Vêpres. : «  Domine ad adjuvandum me festina» (RV 593)

 


Que voulez-vous, on ne se refait pas .

 


 

Traditionnellement, les Vêpres commençaient par l’entonnaison rituelle du verset « Deus in adjutorium meum intende (Dieu , viens à mon aide) » psalmodié par le célébrant et suivi par le répons des fidèles « Domine ad adjuvandum me festina  (Seigneur, hâte-toi de me secourir) ».


Pour quelles vêpres ce répons a-t-il été composé, pour quelle église ? Malheureusement nous l’ignorons. On sait seulement que Vivaldi composa un grand nombre d’œuvres pour l’Office des Vêpres dont il ne nous reste malheureusement que quelques pièces éparses, comme ce répons écrit pour soliste, double chœur et double orchestre, ce qui permet de mettre en écho les différentes parties de l’œuvre. Je vous laisse maintenant l’écouter.

 

 

 

 

 

 


 

 

 

Madame Zouave


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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 05:54

 

 

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Très bon anniversaire cher Garg

 

 

 http://idata.over-blog.com/3/11/90/03/gif-anim-e-divers/47210395joyeux-anniversaire-gif.gif

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, place à un compositeur baroque napolitain qui était bien oublié, mais qu’on redécouvre peu à peu pour notre plus grand plaisir : Nicola Porpora, né et mort à Naples (1686-1768).

 

Je ne vous raconterai pas ici sa vie pleine de péripéties. Juste quelques traits importants. Il était donc napolitain et l’un de ses professeurs de musique fut sans doute Alessandro Scarlatti dont je vous ai parlé il y a peu. Il fut en son temps un compositeur célèbre en Europe, connu principalement pour ses opéras. Il était également un très grand pédagogue et est considéré encore de nos jours comme l’un des plus grands professeurs de chant. C’est lui qui forma les castrats napolitains les plus célèbres de son époque : Fanirelli, Caffarelli, Porporino, etc… Il enseigna également la composition et Joseph Haydn fut son  élève à Vienne.

 

Si vous avez vu un jour le film « Farinelli » oubliez-le, même si on y entend quelques belles pages de musique ! Il est rempli d’invraisemblances et de contre-vérités sur Farinelli et Porpora. Seule la haine que se vouaient Haendel et Porpora est vraie. Par contre, je vous recommande la lecture du chef d’oeuvre de George Sand constitué de 2 livres qui en fait n’en font qu’un « Consuelo » et « La Comtesse de Rudolstadt ». Oubliez l’auteur et savourez l’œuvre dans laquelle Porpora joue un rôle important (attention le roman fait plus de 1000 pages, mais on en se lasse pas)

 

 

Je vous ai choisi pour ce dimanche non pas un extrait d’opéra, mais une œuvre de musique sacrée car on les entend bien moins souvent :

« De Profundis Clamavi  » (psaume 126), œuvre composée en 1744 pour l'Ospedale dei Derelitti de Venise où il était professeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 


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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 05:50

 

 

 

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http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/14/Bataille_de_lepante.jpg/300px-Bataille_de_lepante.jpg

 

Allégorie de la Bataille de Lépante, par Paolo Veronese

 

En haut Saint Marc présente à la Vierge la ville de Venise.

A gauche on reconnaît Saint Pierre et Saint Roch

 

 

Le 7 octobre 1571, la Sainte Ligue, composée principalement des flottes pontificale, vénitienne et espagnole réunies par le Pape Pie V, anéantit les forces navales ottomanes dans le golfe de Patras (Grèce) en face d'une ville appelée alors Lepante. Ce fut l’une des plus grandes batailles navales de l’histoire. Le pape Pie V avait demandé à tous les catholiques de réciter un Rosaire universel pour demander à Dieu la victoire . Celle-ci fut totale. En action de grâces, Saint Pie V décida que le 7 octobre deviendrait la fête de Notre Dame de la Victoire de Lépante. Sur décision de Saint Jean XXIII en 1960 cette fête s'appelle maintenant Notre Dame du Rosaire.

 

Cette victoire fut célébrée tant par les peintres (voir le tableau de Véronese ci-dessus) que les compositeurs. L’un de ceux-ci le vénitien Andrea Gabrieli (1532/1533 – 1585) fut appelé à composer un madrigal pour célébrer à Venise la victoire à laquelle la flotte vénitienne avait pris une part décisive : " Aria della Battaglia per sonar d'Instrumenti da Fiato a 8" (4 trompettes, 3 trombones ténor, 1 trombone basse, orgue et timbales).

Ce madrigal est en fait une réutilisation de « la Guerre ou la bataille de Marignan », de Clément Janequin, que Dame LR et moi-même auront le grand plaisir de chanter en juillet 2015 en Bretagne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 06:00

 

En l'absence de madame Zouave ce dimanche, j'en profite

pour vous emmener badiner avec Jean-Sébastien Bach !

 

 

 

 

 

Je ne sais rien de plus sur cette badinerie, mais peut-être que

notre exceptionnelle musicologue nous éclairera dès son retour .

 

Et puis tout à l'heure à 11h 15, première messe marseillaise

pour un jeune prêtre de l'IBP à la chapelle du Bon-Jésus !


Là, c'est moi qui vous en dirai plus !

 

 

 

Bien à vous tous .

 

 

Mortimer ( qui travaille même le dimanche .... )

 

 


 

 

 


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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 05:56

 

 

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http://clubdumillenaire.fr/wp-content/uploads/2011/01/J%C3%A9rusalem.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Histoire de ne pas toujours parler des mêmes (Bach ou Vivaldi, au hasard ), j’aimerais vous faire découvrir aujourd’hui un compositeur allemand intéressant, même s’il ne fait pas partie des grands . Au moins, n’est-il pas oublié et on le joue encore de nos jours. Il s’agit de Johann David Heinichen (1683-1729) qui travailla principalement à la Cour de Dresde.

 

Je l’ai moi-même découvert un jour en écoutant Radio-Classique en voiture. Je n’aime pas beaucoup cette station, car on n’y fait entendre que des œuvres saucissonnées , mais comme je ne supporte pas les autres radios, je me contente de ce que j’ai. Ce jour-là on nous a proposé uniquement le final du « Concerto grande per l’orchestra di Dresda » . J’ai d’abord cru que c’était du Vivaldi en petite forme (je ne connais quand même pas par cœur les 450 concertos de Vivaldi). Jusqu’à ce que je vois le nom d’Heinichen s’afficher sur l’écran du tableau de bord . Ma curiosité a fait le reste. Ce compositeur (contemporain de Vivaldi) passa près de 7 ans à Venise, à une époque où Antonio Vivaldi commençait à être connu dans toute l’Europe. Heinichen, comme beaucoup de compositeurs de l'époque, s’inspira bien évidemment de ce qu’il avait entendu pendant des années à Venise, mais ce concerto en fa majeur s’écoute avec plaisir. Vous noterez bien évidemment qu'on est loin du style de son compatriote JS Bach .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

PS : Môssieur l'Archange est prié de ne pas écrire que Vivaldi n'existe pas


 

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 05:50

 

 

 

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http://www.evaway.fr/s3/evawayus/photos/original/0C/0C-3E-2C-A1-18-A2-9C-BB-1A-F4-41-E1-21-AE-79-FA-E7-FD-51-3E.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Demain 15 septembre, on célèbrera Notre Dame des Sept Douleurs. Autrefois, le "Stabat Mater" était chanté lors de cette célébration. Aujourd’hui, c’est rarement le cas. On réserve plutôt le "Stabat Mater" au Vendredi Saint.

 

Mais je profite de l’occasion pour vous faire écouter celui composé par Scarlatti. Quel Scarlatti? me direz-vous, car il y en a deux : le père et le fils (je m'arrêterai là ) . Ici, il s’agit du père, Alessandro Scarlatti. Je vous parlerai de son fils, Domenico, une autre fois.

 

Alessandro Scarlatti (1660-1725) est surtout connu pour ses opéras. Il est considéré comme le "père" de l’école napolitaine de l’opéra qui culmina avec Leonardo Vinci et les castrats Farinelli et Caffarelli. L'opéra napolitain supplanta peu à peu en Italie les autres styles d’opéra, le vénitien en particulier. A. Scarlatti composa aussi de nombreuses pièces religieuses dont en 1724 ce "Stabat Mater" qui lui fut commandé par des Franciscains « Chevaliers de la Vierge des 7 douleurs ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 


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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 05:50

 

 

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http://i39.servimg.com/u/f39/16/54/57/73/049810.jpg

 

Notre Dame de la Tronchaye, à Rochefort en Terre (Morbihan)

 

 

 

 

 

C'est la rentrée! Alors, nous commençons avec Georg Friedrich Haendel une nouvelle saison de découverte de la musique baroque sacrée .

 

 

Haendel est né la même année que Jean Sébastien Bach, c'est-à-dire en 1685, dans l’état allemand de Brandebourg. Contrairement à Bach qui ne sortit jamais de sa province, Haendel voyagea en Europe et passa plus de 3 ans en Italie entre 1706 et 1710, principalement à Rome, mais on sait qu’il fit également au moins un séjour à Venise où il créa son opéra «Agrippina ».

 

Bien que luthérien, il fut, grâce à son talent de claveciniste et d'organiste et bien sûr de compositeur, très bien accueilli à Rome. Il y créa en avril 1707 un « Dixit Dominus » (HWV 232), psaume qui était chanté aux Vêpres et qui fut mis en musique par nombre de compositeurs (dont Antonio Vivaldi pour ne pas le nommer ). J'aime beaucoup le premier verset de ce psaume dont la sonorité me touche beaucoup « Dixit Dominus Domineo meo : sede a dextris meis » « le Seigneur a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite ».

 

 

C’est une œuvre magnifique d’inspiration très vivaldienne . Ce n’est pas moi qui le dis, mais les musicologues. A vous de juger . En tout cas, Haendel avait le génie précoce quand on songe qu’il n’avait que 22 ans quand il composa ce « Dixit Dominus » .

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 


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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 05:50

 

 

 

 

 

à tous

 

 

 

 

 

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Aujourd’hui, à la demande générale et unanime de ……. Monsieur le Webmestre , nous allons écouter Jean Sébastien Bach.

 

Sa cantate "Herz und Mund und Tat und Leben" (BWV 147) fut créée à Leipzig le 2 juillet 1723. Le chœur final appelé en français « Jésus, que ma joie demeure » est archi-connu, mais je vous assure que le reste mérite d’être écouté

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave


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